Le Japon a nommé ce mois-ci un «ministre de la solitude» pour aider à réduire l’isolement social de la population en raison de la première augmentation des taux de suicide en 11 ans.
Comme le rapporte le Japan Times, Tetsushi Sakamoto, qui a exercé les fonctions de ministre cherchant à inverser la baisse du taux de natalité au Japon, prendra en charge la supervision des politiques gouvernementales pour faire face à la solitude et à l’isolement.
« Les femmes souffrent plus d’isolement (que les hommes) et le nombre de suicides est à la hausse », a déclaré Suga à Sakamoto lors d’une conférence de presse le 12 février annonçant le nouveau rôle, selon le Japan Times. « J’espère qu’ils identifient les problèmes et promeuvent des mesures politiques de manière globale. »
La solitude est un problème de santé mentale récurrent au Japon qui est connu sous le nom de «hikikomori» lorsqu’il atteint l’extrême, quelque chose qui a augmenté en raison des mesures de distanciation sociale dues à la pandémie COVID-19. Cela semble avoir entraîné une augmentation des suicides pour la première fois en plus d’une décennie.
Par exemple, l’Agence nationale de police du Japon a rapporté que plus de personnes sont mortes du suicide que du COVID-19 en octobre 2020, les femmes ayant augmenté de 70% par an.
« J’attends avec impatience des activités visant à prévenir la solitude et l’isolement social et à protéger les liens entre les gens », a déclaré Sakamoto lors de la conférence de presse du 12 février.
Le nouveau ministre japonais de la solitude a déclaré qu’il prévoyait d’organiser un forum d’urgence fin février pour entendre les préoccupations des personnes confrontées à la solitude et à l’isolement.
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